L’étude des pratiques de lecture dans des espaces en crise (qu’ils soient le cadre de guerres ou de violences répétées, de déplacements forcés de populations ou de déqualifications économiques rapides), ou dans des quartiers stigmatisés en périphérie urbaine, conduit à questionner les acceptions courantes du quotidien et de ses territoires, et à s’étonner de leur réduction fréquente au banal ou au proche. Sans points d’échappée vers un ailleurs, un autre temps, d’autres registres de la langue, le proche serait peut-être inhabitable.
Une réalité très observable...